La médiation animale lors d’une séance en psychothérapie, est très intéressante, l’instinct de certains animaux les amène comme un aimant à aller vers le patient, ce qui permet de le calmer dans ses angoisses ou sa tristesse.
Au départ, quand j’ai décidé de recevoir à mon domicile, mon chat était dans une pièce en train de dormir. La porte s’est ouverte et je l’ai vu débarquer en pleine séance, en se dirigeant directement vers ma patiente en ronronnant. Aussitôt, je me suis excusée et ai voulu le récupérer pour le faire sortir. La patiente m’a dit qu’elle adorait les chats et que cela ne la dérangeait pas, bien au contraire. Pakito est donc resté, et j’ai pu observer ses effets au fur et à mesure de la séance. C’est ainsi qu’il est devenu mon « coassocié ».
Avec les patients suivants, j’ai demandé au début de chaque séance si la présence de mon animal ne les dérangeait pas, Pakito fut bien reçu et il représente un réconfort pour chacun des patients.
Son instinct l’amène pendant certains temps forts émotionnels de la séance à aller vers le patient pour calmer des angoisses, réduire le stress d’une première séance, ou encore adoucir une importante tristesse. La « ronronthérapie » a des bienfaits extra ordinaires, le chat possède des vertus thérapeutiques : il apaise, déstresse et soigne.
Machinalement, les patients le caressent tout en le regardant et en se livrant davantage.
La présence d’un animal ouvre le dialogue, favorise l’expression des émotions même profondes.
Le cadre créé favorise la détente et le lâcher prise ainsi que la relation de confiance avec le thérapeute.
Evidemment avant chaque prise de rendez-vous je demande si le patient n’a pas d’allergie ou de peur vis-à-vis des chats. La présence de mon chat n’est pas systématique.